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Bulletin de l'APMES

21 novembre 2006

Commission de l’Education Nationale

Au mois de juillet 2005, comme chaque année, notre association est représentée au Comité de l’Education Nationale qui réunit tous les représentants de l’action éducative au sein de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports. Monsieur le Conseiller pour l’Intérieur : Monsieur Deslandes préside la Commission et commente l’épais document qui nous est remis et fait le bilan de l’année scolaire précédente. Lorsque chaque point est abordé, Monsieur le Président demande si les membres de la Commission veulent intervenir pour apporter des précisions ou solliciter des explications.  Notre association est active au sein du Comité et  nous sommes heureux que notre voix y soit toujours respectée. C’est un moment rare pour un enseignant d’être pris en considération pour sa fonction et son rôle éducatifs. C’est un moment rare où l’enseignant a le sentiment d’être épaulé voire défendu par  les plus Hautes Autorités de la Fonction Publique en charge de l’Education.
Je tenais à vous faire partager cette sensation bien rare : la fierté de la considération du Corps Enseignant comme acteur essentiel de l’Education nationale.
Il est regrettable  que cette situation soit bien orpheline de notre quotidien.

Cette année nous avons appris avec satisfaction que la situation des aides maternelles allait évoluer dans un sens favorable puisque leur fonction a été revalorisée de la catégorie D à la catégorie C de la grille de salaire et que les représentantes de chaque école primaire allaient être reçues par Madame le Commissaire de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports afin qu’elles puissant lui faire part de leurs préoccupations au niveau des horaires de travail.
Je vous rappelle que dès 2004, notre Association avait porté sa petite pierre à l’avancement des négociations. Alertés par nos adhérentes qui s’inquiétaient de leur situation et dont certaines nous avaient fait parvenir des courriers très véhéments, nous avions opté pour que le dialogue et la demande d’information l’emportent.
Nous avions eu des rencontres très courtoises et constructives avec les autorités de l’Education Nationale et les plus hauts représentants du Conseil National. Nous nous réjouissons que nos actions aient œuvré à l’avancée de cette entreprise.
Nous suivons, bien entendu ce dossier.

Au sujet de la prévention contre le SIDA, nous avons demandé que la distribution gratuite de préservatifs  dans les infirmeries des lycées et du collège soit plus anonyme mais plus efficace, il nous a été promis que tout avait été mis en œuvre pour faire évoluer cette action dans le bon sens...
Notre association a remarqué que l’absentéisme des élèves était croissant.  La veille des vacances scolaires En effet, dans un monde de loisirs récurrents, la tentation de certaines familles de partir hors vacances scolaires est alléchante du point de vue pécuniaire. Madame le Commissaire a appuyé notre observation  chiffres à l’appui et  nous a promis de réagir sur ces abus ; dorénavant toutes les demandes exceptionnelles d’absences seront étudiées par son service et en cas de non-respect répété du règlement, des sanctions sur le paiement des allocations  familiales pourraient même être engagées…

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21 novembre 2006

Les modalités d’accès à une échelle hors classe

Les modalités d’accès à une échelle hors classe CG du 6 janvier 2000 1 – Pour les enseignants n’ayant pas atteint le sommet de l’échelle : 4 conditions sont à remplir pour pouvoir accéder à une échelle hors classe : ➢ Avoir atteint le 9ème échelon de son échelle à la rentrée scolaire au titre de laquelle l’accès à l’échelle hors classe est demandé. (pour les agrégés, ces dispositions sont applicables dès lors qu’ils ont atteint le 8ème échelon) ➢ Justifier de 10 années de service dans les établissements d’enseignement de la Principauté. ➢ Avoir atteint une note pédagogique au moins égale à 16/20 lors d’une inspection dont la date d’effet doit être inférieure à 5 ans. ➢ Avoir obtenu un avis favorable du chef d’établissement et du Directeur de l’Education de la Jeunesse et des Sports. Les intéressés sont reclassés à l’indice égal ou immédia-tement supérieur sans ancienneté conservée. 2 – Pour les enseignants ayant atteint le sommet de l’échelle : Les enseignants rangés au 11ème échelon de leur échelle normale, doivent remplir les conditions du CG du 6 janvier 2000 pour accéder à l’échelle hors classe. En revanche la note pédagogique résultant d’une inspection de moins de 5 années n’est plus exigée. Ces enseignants sont rangés dans cette échelle à l’indice immédiatement supérieur.
21 novembre 2006

Communiquer

A l’heure d’internet, au moment où l’on communique à travers le monde à la vitesse de la lumière, certaines informations ont du mal à circuler en interne.

La communication ascendante (du bas vers le haut), en général passe assez bien par l’intéressé lui-même ou par son charmant collègue (alias SCUTÀ PETI !).

Par contre, la communication descendante (du très haut vers le très bas) est souvent à deux vitesses :

- très rapide pour les ordres, les injonctions…
- moins rapide, voire inexistante pour les sujets qui dérangent… (la violence dans les écoles, la drogue, le racket…)

21 novembre 2006

COMPLÉMENT D’ENQUÊTE

Début février 2006, branle bas de combat dans notre école : une équipe de France 2 va venir tourner un reportage sur la prévention des risques majeurs ; reportage qui va faire partie de la très sérieuse émission « complément d’enquête » et qui sera diffusé le 14 février. Pour une fois, peut-être une émission d’investigation va montrer une image de la Principauté différente de ce que les grandes chaînes de la télévision française nous ont habitués à voir. Sans sombrer dans la paranoïa du racisme anti-monégasque, il faut tout de même constater que les grandes chaînes de télévision françaises ne nous épargnent guère depuis quelques années : propos diffamatoires voire insultants, reportages sur le blanchiment d’argent, j’en passe et des meilleures : émissions racoleuses  sur une bien triste jet set , vieilles comtesses emperlousées, etc… Il y avait de quoi s’inquiéter. Comment  et à quelle sauce l’éducation nationale monégasque allait être croquer ?
Donc, ces messieurs et mesdames journalistes et  techniciens  débarquent, tournent toute la journée. Vous imaginez aisément le stress de la direction de l’école, des membres de la cellule de crise, de la commission de sécurité (et de l’institutrice volontaire d’office)  qui ont planché depuis des années sur le plan SESAM, accompli bénévolement un travail remarquable et qui risquent de voir leurs efforts et leur dévouement balayés d’un revers de reportage. Et là, divine surprise ! Enfin un reportage honnête, clair, objectif et qui donne une image de la principauté qui sort des sentiers battus  et des poncifs habituels sur Monaco.
La qualité des équipes pédagogiques, des installations mises à la disposition de la collectivité et surtout le souci des institutions de prévoir, de protéger en cas de risques majeurs : c’est enfin une image plus qu’importante pour notre pays !
L’enseignement et ses prolongements éducatifs au centre des préoccupations d’un pays, aussi petit soit-il, n’est-ce point une valeur essentielle ?
Nous le pensons sincèrement. Les grincheux soulèveront la durée du reportage (5 min) et l’heure de grande écoute ! (1 h15 du matin ), mais c’est une petite porte ouverte à d’autres reportages sur la qualité des personnels de l’éducation nationale monégasque pourquoi pas ?

21 novembre 2006

L’Agrégation sur liste d’aptitude

Pour accéder à l’agrégation sur liste d’aptitude, pour un enseignant français, détaché à Monaco, il convient : • d’être âgé de 40 ans au moins, • de justifier de dix années de services effectifs d’enseignement dont cinq ans dans leur grade, • d’établir une lettre de motivation de deux pages maximum décrivant la diversité des expériences professionnelles et un curriculum-vitae. (source : courrier HR/MR/99 4013 du 27/1099 et plus récemment NS n° 2004-197 paru dans le bulletin officiel français du 18/11/2004). L’APMES demande que ces mêmes conditions soient applicables aux enseignants Monégasques qui rempliraient les conditions requises. L’accession au « Hors Classe » L’accession au « hors classe » quand une des conditions n’est pas remplie (note d’inspection égale à 16/20, inspection ayant moins de 5 ans d’ancienneté, enseignant au 9ème échelon de sa grille indiciaire). Il semble que cela ait été le cas pour deux de nos collègues, un Français et un Monégasque. L’APMES demande si cet état de fait créerait un précédent favorable pour l’ensemble des enseignants monégasques ? Stage en France pour les enseignants Monégasques Une information nous est donnée. L’enseignant monégasque qui est détaché en France pour une année de stage reste payé par Monaco et n’est donc pas imposable. Les enseignants conjoints de Monégasques Le problème des enseignants conjoints de Monégasques (non imposables) est évoqué. Ils ont obligation de passer le concours d’enseignement spécifique à leur discipline. S’ils le réussissent ils doivent effectuer leur année de stage en France (ils vont donc payer des impôts). Ils seront alors titularisés sur la France et n’ont aucune certitude de pouvoir ensuite revenir sur Monaco pour enseigner. D’autant que la France en ce moment semble autoriser les dérogations au compte goutte arguant qu’ils ne souhaitent pas payer la formation d’enseignants pour Monaco. Il y a donc une problématique à étudier, que peut faire l’APMES pour débloquer ce genre de situation ? Les vacataires Les vacataires remplaçants français sont sous contrat d’un an alors que des Monégasques en attente de la réussite au concours ne sont pas engagés et sont éventuellement utilisés comme surveillants (ce qui ne compte pas pour passer les examens en interne). Les vacataires français lorsqu’ils sont sérieux (et c’est souvent le cas) sont renouvelés, et au bout de quelques années pourront présenter leurs concours en interne !
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21 novembre 2006

L'APMES : UN NOUVEAU DÉPART !

Mercredi 26 novembre 2003, les votants présents à l'assemblée générale ont élu démocratiquement un nouveau Comité Directeur. Sur les douze can-didats, les huit élus ont eu une large majorité des suffrages. Nous nous réjouissons d'une part, que le scrutin au cours de cette soirée ait élu un comité repré-sentant un panel équilibré des établissements scolaires de la Principauté (même si l'on peut regretter que tous les établissements scolaires ne soient pas représentés !) et d'autre part que les suffrages aient exprimé une volonté de poursuivre les priorités de l'APMES : • représenter les personnels monégasques enseignants et non-enseignants des éta-blissements scolaires auprès des pou-voirs publics et des différents organismes représentatifs intéressés par la vie sco-laire, • défendre les intérêts collectifs de ces per-sonnels aussi bien sur le plan matériel que moral, • défendre les membres de notre associa-tion en cas de litige légitime et avéré, • continuer à avoir un rôle consultatif au sein de différentes commissions touchant la vie scolaire. De plus nous avons remarqué au cours de ce suffrage, que la majorité des monégasques qui ont participé à ce vote, a exprimé le désir de fixer des priorités à leurs représentants : • la volonté fondamentale d'être apolitique, • une retenue et une dignité dans le com-portement et les propos. Cette retenue et cette dignité sont le fondement même de nos professions dans les établissements scolaires et nous pensons qu'elles sont garantes de notre crédibilité vis à vis des institu-tions. Nous sommes très attachés à la notion de service public et le devoir de réserve qui nous lie à notre fonction n'empêchera ni le dialogue ni l'information. Nous pensons enfin avoir un rôle à jouer au sein de nos établissements scolaires pour proposer des actions pédagogiques visant une meilleure communication. Les passerelles de communication : crèche/maternelle, maternelle/primaire, primaire/collège, collège/lycée sont indispensables et nécessaires. L'éducation est notre priorité. Nous participons tous à la valorisation de l'image de la Principauté. Si la qualité de notre enseignement est enviée : défendons-la ! Dans l'avenir, nous aurons besoin de nouveaux murs, dans l'immédiat nous avons besoin de ponts…
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